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Curriculum vitae
Othon Scholer, professeur honoraire, Diekirch (G-D de Luxembourg)

 

Né le 23 janvier 1929 à Hespérange (Grand-Duché de Luxembourg)

j’ai fait mes humanités gréco-latines  à l’Athénée Grand-Ducal de Luxembourg couronnées par  le ‘Certificat de fin d’études secondaires’ en 1949.

 

Études universitaires à Luxembourg aux Cours supérieurs/département de philosophie et lettres, à Paris et à Tübingen. Examens académiques de la Collation des Grades en philosophie et lettres -selon la législation alors en vigueur- à Luxembourg qui sont couronnés en 1953 par le titre de docteur en philosophie et lettres. Les matières choisies pour le doctorat en philosophie et lettres étaient dans l’ordre: grec, latin, allemand. Après deux années de stage au Lycée classique de Diekirch, examen pratique et soutenance de la thèse littéraire sur la philosophie de l’Histoire chez Polybe ( Die Hauptthemen der Geschichtsphilosophie des Polybios).

 

En 1955 « Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de l’enseignement supérieur et secondaire. »

Enseignement au Lycée classique de Diekirch du grec, du latin, de l’allemand et ‑sur le tard‑ de l’italien, après un examen supplémentaire en italien à l’Université de Trèves  (Zusatzexamen Italienisch) (1981) .  

À partir de 1982 j'ai été chargé de l'enseignement de la langue et de la littérature latines au département des lettres et des sciences humaines au Centre Universitaire de Luxembourg.

 

En 1990 m'a été accordé la démission honorable de mes fonctions au Lycée Classique de Diekirch et j'ai été nommé professeur honoraire au même lycée. J'ai toutefois continué d'enseigner au Centre Universitaire jusqu'en 1992.

 

Pendant de longues années j'ai approfondi mes  connaissances par participation active aux études à l’Université de Trèves (grec, papyrologie, hiéroglyphes)  Mes études personnelles se concentrent de plus en plus sur les textes latins des humanistes de la Renaissance.

 

Dans les années 1980-1990 j'ai fait partie d'un groupe de travail du Musée d'Histoire de la Ville de Luxembourg destiné à étudier le château de Mansfeld en vue de réaliser une maquette dudit château. J'ai gardé la nostalgie  de ces longs et patients travaux ; nous scrutions tous les documents connus en ce moment à ce sujet, en prenant comme point de départ la description latine du père jésuite Jean-Guillaume Wiltheim dans le manuscrit de ses Disquisitiones antiquariae Historiae Luxemburgensis, texte très peu exploité par les historiens, mais qui fournit sans doute l'évocation  la plus détaillée du château. Je l'avais traduit en français à la demande de la Ville de Luxembourg.

 

À partir de 1991 j'ai publié une série d’articles sur le château de Mansfeld à Clausen (Luxembourg) dans la Revue d’Histoire luxembourgeoise  « Hémecht » dont on trouvera le détail dans la liste des publications ci-dessous.

 

Les fouilles  entreprises par par le Musée national d'histoire et d'art sur le site du château en 2004, la découverte sensationnelle de nouveaux documents d'archives par son groupe de chercheurs,  le Colloque Mansfeld 17-16 mai 2004, l' exposition "Un Prince de la Renaissance Pierre-Ernest de Mansfeld (1517-1604)" en 2007 n'ont fait que renforcer mon intérêt pour le château perdu.

 

C'est d'ailleurs le Palatium Mansfeldicum  et son "programme secret "( allusions symboliques, emblèmes, tableaux, sculptures, les innombrables fontaines, des inscriptions énigmatiques, le style du portail qui accueillait le visiteur) qui m'ont amené à d'autres secteurs de recherche.

 

C'est ainsi que la mention par J-G. Wiltheim de quelques " emblèmes": e.a. un  pélican ou un phénix, un serpent qui se mord la queue, m'a poussé à étudier un genre littéraire oublié,  les Emblemata, qui a eu ses heures de gloire au 16. et au 17. siècle.

D'où la traduction et le commentaire d'un texte humaniste très court, mais truffé de difficultés, sur la théorie des emblèmes.

 

Un tableau dans une chambre près des Grandes Écuries mentionnant une sorcière qui cherche à ensorceler un 'garçon' m'a orienté vers l'étude de la sorcellerie à l'époque de Mansfeld. Une inscription dans un livre du seizième siècle (Pierre Binsfeld,  De confessionibus maleficorum et sagarum de 1596)  mentionnant  un certain Cornelius Loos de Gouda contraint à abjurer devant Pierre Binsfeld, évêque suffragant à Trèves, m'a embarqué sur le Mare Tenebrarum de la superstition. Mon intérêt pour cet homme solitaire et courageux m'a valu de devenir  membre actif de l’ « Arbeitsgemeinschaft Hexenprozesse im Trierer Land » à l’Université de Trèves.

 

La lecture  de textes latins des jésuites m'a ramené en quelque sorte au point de départ de mes études tout court ; ayant été appelé à  faire une contribution à "400 Joer Kolléisch" (pour les 400 ans de l'Athénée) j'ai eu l'honneur et le plaisir d'évoquer  l'étude la  philosophie (logique et physique) au collège des jésuites de Luxembourg.  

 

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